La section Gard rhodanien du PCF organisait le 9 mars dernier à Pont Saint Esprit une réunion-débat sur les questions d'énergie et avait invité plusieurs intervenants dont Valérie Gonçalves, membre du Conseil National du PCF et responsable du secteur Energie, Virginie Neumayer, en charge des questions sur le nucléaire à la direction de la CGT, Serge Perez, chercheur au CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) et Jean-Luc Arnaud de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône). Cette manifestation fut un succès, des interventions de qualité et un échange avec la salle avec notamment la participation de syndicalistes ou de salariés du nucléaire.

Un aperçu de cette initiative dans la vidéo jointe qui donne aussi la parole aux chefs de file de la troisième circonscription du Gard Marie-Paule Fraysse et Elian Cellier.

Nous apprenons avec tristesse le décès de notre camarade et ami René Trouillet.

Militant de la CGT depuis 1945, avant la Nationalisation, il avait été embauché à la Centrale de St- Denis. Il fut secrétaire général du syndicat d’Ile de France Ouest de 1957 à 1963. Il a notamment milité aux cotés de Marcel PAUL (Ministre de l’Industrie PCF 1946, secrétaire général de la fédération de l’énergie, déporté, résistant) au moment de la reprise des activités sociales. Il a également subi dans la même période les foudres de l’OAS qui l’a menacé ainsi que sa famille.

Il avait souhaité, au milieu des années 60 reprendre son activité professionnelle tout en continuant à être actif tant à la CGT qu’au PCF. Au moment où la fédération lui proposait d’être secrétaire fédéral et le Parti de se présenter aux législatives, avec des chances d’être élu à cette époque dans les hauts de Seine, à Clamart il avait un choix de vie qui s’est présenté en même temps.

Militant Ouvrier, il était convaincu, comme Marcel PAUL de ne pas laisser les cadres aux mains des directions et du patronat ; il a contribué à la création du syndicat GNC (Groupement National des Cadres, syndicat des cadres de la CGT de l’énergie, UFICT-CGT aujourd’hui) d’Ile de France Ouest (Hauts de seine, Yvelines), dont il était le Président au moment de sa mise en inactivité en 1982.

René Trouillet avait fait la connaissance de Laudun à travers des collègues de régiment avec qui il avait noué de solides amitiés. Venant régulièrement dans le Gard Rhodanien il avait le choix de s’y installer en 1982 car il appréciait beaucoup le village de Laudun l'Ardoise et c’est donc dans ce territoire qu’il reprendra ses engagements politiques et syndicaux.

Il sera premier adjoint à Laudun l'Ardoise dans la municipalité d’union de la Gauche (socialistes et communistes) de 1983 à 1989 dirigée par le maire Francis Roman. La désunion de 1989 n'avait pas permis de poursuivre le travail engagé à cette époque. Plus tard c'est son épouse Mauricette qui sera candidate sur une liste municipale à l'initiative de la cellule du PCF laudunois.

Pour le reste de son activité militante René s'investira dans la section CGT d’EDF-GDF du Vaucluse  notamment au sein des « inactifs » (terminologie pour dire retraités) d’Avignon.

Les obsèques de René se tiendront dans la plus stricte intimité familiale pour laquelle les camarades du Gard Rhodanien ont une pensée.  

Le retour du train sur la rive droite du Rhône est acté pour l'été 2022. Les travaux pour l'aménagement et la normalisation des quais sont visibles actuellement à la gare de Bagnols. Une pseudo-concertation a lieu depuis quelques jours sur les PEM (Pôle d'Echange multimodal). Là on peut dire que démocratiquement la municipalité de Bagnols sur Cèze et l'agglomération ont de gros retards.

Elian Cellier secrétaire de la section PCF du Gard rhodanien qui suit ce dossier depuis des années fait quelques remarques dans la vidéo jointe.

Ce 16 octobre 2021 est organisée par notamment la CGT et l’association « Les Amis de Ladrecht » une fête pour célébrer les 40 ans de la victoire en 1981 des mineurs d’Alès.

En 1981 donc, les mineurs grévistes avaient obtenu un sursis pour la fermeture du Puit Destival et des avancées notables pour leurs rémunérations et leurs conditions de travail.

Un autre évènement important la même année a été le vote par l’assemblée nationale d’une loi d’amnistie en faveur d’autres mineurs du Gard et de toute la France qui avaient été sévèrement condamnés en 1948.

Mais qu’avaient-ils fait de mal ces ouvriers pour qu’ils soient ainsi trainés devant les juges et qui ont été amnistiés il y a seulement 40 ans ?

C’est ce que nous révèle dans cette vidéo notre camarade Danièle LAURENT en nous racontant l’histoire de son père Gabriel GAILHAC qui a été l’un des mineurs sévèrement punis en 1948.

Un rappel de l’histoire ouvrière qui doit nous rappeler que de tout temps le capitalisme a été prêt à n’importe quelle injustice pour réprimer toute forme de résistance.

N’oublions pas que ces mineurs ont été de valeureux résistants pendant la dernière guerre et qu’ils furent les artisans de la reconstruction du pays à la libération.

Pour illustrer les propos de Danièle, nous avons utilisé des extraits de l’excellent film de Marc Laforêt « Les révoqués de 1948 » qu’il est possible de se procurer à la maison des mineurs à La Grand Combe.

Au début du mois de février dernier nous avions publié sur le blog du PCF Gard rhodanien une série d’alerte pour informer d’une réorganisation de la Poste dans le Gard rhodanien avec perte d’emplois qui, comme nous le craignions a abouti à la transformation de la Poste de l’Ardoise en Agence Communale (travaux en cours : ouverture en janvier ?). Pour l’instant si tu veux des timbres à l’Ardoise il te faut aller au bar !

Nous annoncions aussi la fermeture de la Boutique Orange de Bagnols-sur-Cèze ou sa transformation en « low-cost ». C’est aujourd’hui malheureusement et malgré les démentis de cette entreprise semble-t-il une réalité. La boutique est actuellement fermée pour travaux mais deviendra « GDT Générale de Téléphone » à la fin du mois.

Le PCF avait manifesté aux côtés de la CGT le 23 février dernier, jour des obsèques de notre camarade et ami Michel Tortey après avoir assisté à la cérémonie funéraire. Nous avions confirmé notre participation à cette manifestation car nous savions que c’est ce qu’aurait voulu Michel : continuer à nous battre. (voir lien ci-dessous) rendant compte de la manifestation.

https://www.objectifgard.com/2021/02/23/bagnols-ceze-la-poste-orange-la-cgt-defend-les-services-publics/

Cette transformation de la boutique Orange en GDT, si ce n’est la fermeture pour travaux pendant un mois est une forme de tour de passe-passe invisible pour la clientèle mais en apparence seulement. En effet les services rendus seront-ils les mêmes pour les usagers qu’Orange ne considèrent plus comme tels mais comme client ? Bien sûr que non. Dans leur logique tout à l’avenir doit se faire par le numérique et de la dématérialisation. Le comble de l’absurde quand vous « grillez » votre box ou votre téléphone étant de contacter par mail ou SMS des services auxquels vous ne pouvez pas ou mal contacter puisque vous êtes en panne ! De plus la fracture numérique est telle que certaines personnes sont dans l’incapacité de régler leurs problèmes à distance ou en dématérialisé. Mais de tout cela Orange n’en a cure. Les employés de la GDT ne sont pas là pour rendre des services mais pour faire du chiffre.

Si le client-usager ne verra peut-être pas au premier abord le changement d’Orange en GDT, les salariés n’auront pas la même convention collective et pas le même statut. Pas la même paie, pas les mêmes formations (donc pas les mêmes compétences, ce qui altère donc la relation avec la clientèle) et enfin la transformation en « low-cost » n’était-elle pas dans la stratégie d’Orange qu’une étape avant un abandon définitif des boutiques pour passer au tout « distanciel » ? C’est une crainte à avoir.

En attendant dans le Gard, Bagnols sur Cèze ne semble pas la seule boutique à subir ce sort. Les Angles est actuellement en travaux. A voir le papier à en-tête qu’ils utilisent (voir photo d’illustration) il semble bien que la boutique du centre commercial Leclerc est en train de passer elle-aussi à la Générale de Téléphone. Il en est sans doute de même pour la boutique de la Coupole à Nîmes. On a cru comprendre que dans la stratégie financière d’Orange il n’était question à terme de n’avoir qu’une boutique par département et pour le Gard ça serait sans doute celle du centre commercial Cap Costières à Nîmes. Le slogan d’Orange est pourtant « vous rapprochez de l’essentiel », comme quoi il y a un réel delta entre les mots et la réalité.

Et dire que quand nous dénoncions cet état de fait en février dernier, nous nous faisions traités de menteurs.