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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 00:20

UN NOUVEAU PROJET,

POUR UN MOUVEMENT COMMUNISTE

(Quel chemin quel changement : sommes nous dans un congrès du PCF ou pas ???)

UN NOUVEAU CHEMIN POUR LE CHANGEMENT

Ce sont tous ces défis contemporains qui nous mobilisent. Des échecs subis, des difficultés rencontrées, nous tirons des leçons, mais sûrement pas celle de renoncer au moment où le besoin d’ouvrir de nouveaux chemins (Il faut les qualifier, le développement des sciences et technique est un chemin ouvert : mais pour quoi, pour qui ?) au mouvement communiste pour l’émancipation développement humaine n’a jamais été aussi pressant.

Nous maintenons que l’ambition doit rester celle d’ouvrir dans un délai rapproché une perspective de changement de société ( en terme de lutte de classe c’est la société que l’on veut changer)  progressiste réel. Cette perspective de changement à la fois ambitieuse (changer le monde) et immédiatement concrète (des changements tout de suite) qui marque notre originalité dans la gauche française, est un processus de lutte de classe conflictuel qui n’avancera pas tout le temps et partout du même pas. Elle suppose la coexistence prolongée avec des forces contraires. Nous ne voulons laisser passer aucune occasion de le faire avancer. C’est donc en travaillant en permanence à des rassemblements à toutes les échelles où c’est possible, localement, en France, en Europe, dans le monde, que redeviendront possibles petites et grandes conquêtes anticapitalistes. L’état actuel de la gauche, Notre affaiblissement pèse lourdement sur la gauche et font fait douter du maintien de cette ambition. Mais C’est précisément l’affaiblissement du courant révolutionnaire qui fait y renoncer et qui est l’une des principales causes de perte de crédibilité de la gauche. (La gauche existe aux USA, en Angleterre, en Australie etc… une gauche qui alterne avec la Droite sans changement notable. Ce qui différencie les gauche c’est le poids des idées communistes, c’est pour cela que le P.S Français n’est pas le même que les travaillistes, même si la nature est la même, c’est pour cela que le Monde n’était pas le même du temps de l’URSS, quelque soit le jugement de valeur que l’on porte au communisme réel)

Affirmer cette ambition, définir et rendre crédible un projet politique (oui, lequel ?) communiste de transformation sociale changement (oui lequel : le capital n’est pas figé ; il change le monde), à fortiori dans une situation où domine l’idée de son impossibilité, y compris à gauche, c’est indissociablement énoncer le contenu des transformations changements radicaux, au sens de s’en prendre aux racines des problèmes, qui seraient nécessaires et les moyens politiques de leur réalisation.

Le sens et l’ambition de notre projet politique communiste reposent donc sur quelques idées (nous n’avons pas le monopole des idées fortes, par conte nous avons une identité structurante !!!)  forces identitaires et structurantes, dont nous voulons faire nos axes de travail dans la durée, car il n’y aura pas de raccourci avec ces exigences si nous voulons réussir le changement :

- créer en permanence les conditions d’une intervention populaire, d’une maîtrise citoyenne  et démocratique des processus de changement.

- construire, dans les conditions de la société et du monde d’aujourd’hui, l’unité des exploités et des dominés, en combattant pied à pied les logiques de domination, les idées de division sur lesquels s’appuient les forces capitalistes, en favorisant à tous les niveaux, local, national, européen et mondial, tous les rapprochements nécessaires.

- favoriser l’élaboration, à partir des contradictions du système et des besoins qui s’expriment, des grands objectifs d’un projet de changement à vocation majoritaire, travailler à les rendre crédibles, animer la confrontation idéologique à gauche sur ces choix et faire vivre sans attendre ces  axes de transformation partout où c’est possible.


Au fond, l’objectif auquel nous ramènent toutes ces orientations d’action est celui-là : comment œuvrer à ce que des millions de femmes et d’hommes, divers par les courants de pensée dans lesquels ils se reconnaissent, par les organisations politiques et sociales dont ils se sentent proches, soient suffisamment unis et résolus pour rendre incontournables des changements dont ils auront acquis la conviction qu’ils sont indispensables ?

Nous prenons dans cet esprit plusieurs grandes initiatives politiques de ripostes et de rassemblements. Ces initiatives, toutes nécessaires à nos yeux, cherchent à dépasser les oppositions ou les hiérarchies stériles entre « bas » et « haut », entre luttes et projet, entre contenus du rassemblement et formes politiques de ce rassemblement, entre constructions citoyennes et constructions politiques. La réussite du changement bute quand toutes ces dimensions ne se nourrissent pas suffisamment les unes les autres. Nous savons qu’elles n’avancent pas forcément toutes du même pas. Il faut plutôt savoir provoquer et saisir toutes les occasions de progresser.  Il n’y a pas d’automatisme à leur enchaînement ou d’emboîtement idéal. Nous pensons que c’est en travaillant de manière conjuguée et permanente à toutes ces dimensions d’une construction politique d’un mouvement communiste majoritaire de changement qu’elle peut réussir. (politique = langue de bois : où est le projet communiste !!!!)

DEUX FILS ROUGES DE NOTRE DEMARCHE PROJET COMMUNISTE:


Dans tout ce que nous allons entreprendre, nous voulons mettre la démocratie, l’intervention et la participation active ( on peut participer à son exploitation ou à la gestion du capitalisme, c’est pour cela que Royal à utiliser le terme. Par conte notre conception nouvel de la démocratie se résume un un mot : autogestion)  qui s’oppose à la délégation nouvelle à travers la VI ème République, les droits nouveaux des salariés…l’autogestion des citoyenne au cœur de la construction du changement. Face aux dérives autoritaires et à la confiscation des pouvoirs de décision qui caractérisent les processus de mondialisation actuels, la participation des citoyens aux décisions devient une exigence universelle, une condition de la construction d’une autre mondialisation humaine et solidaire, à tous les échelons, France, Europe et monde.

Placer sans attendre cette souveraineté du peuple au centre de notre pratique et de nos actes politiques, doit devenir une marque de fabrique de notre démarche, de notre identité communiste d’aujourd’hui.

Il s’agit d’un levier formidable, comme l’ont montré aussi bien la campagne pour le « non », que les élections municipales ou la conduite démocratique de nombreux mouvements sociaux.

 

Dans les élections municipales, l’élaboration des projets et des listes, la conduite des campagnes et aujourd’hui des gestions les communistes ont marqué cette originalité. Les élus communistes sont un point d’appui essentiel pour faire vivre cette démarche qui vise à redonner en toutes circonstances du pouvoir aux citoyens. (pour redonner du pouvoir au citoyen il faut repenser la démocratie représentative, supprimer tout cumul des mandats, limiter le renouvellement des mandats ( deux mandats maxi pour un maire ou un député, faire vivre véritablement les comités de quartiers, abandonner la professionnalisation de la politique, élaborer un statut de l’élu, développer les commissions extra municipales évidemment retourner à la proportionnelle  etc… (voir notre projet de VIème République). Notre objectif est le développement de notre mouvement communiste qui se traduira par la conquête d’un nombre grandissant de ces élus est un de nos objectifs. (Ce ne sont pas lés élus qui font le Parti, mais le Parti qui fait les élus)

Nous chercherons à pousser en toute occasion cette démarche participative autogestionnaire dans la vie politique, avec l’atout que constitue le fait d’être un parti mouvement (le mouvement se rattache au concept communisme de plus il ne se limite pas aux seuls adhérents du PCF et il porte l’action) de militants et d’élus sur le terrain.


Nous voulons aussi faire reculer en toutes circonstances les divisions qui affaiblissent le salariat et le mouvement populaire. Combattre toute forme d’exploitation, d’oppression, de domination suppose de rassembler toutes celles et tous ceux qui en sont victimes, dans la lutte pour s’en libérer.

Or, les conditions de cette lutte se sont considérablement modifiées. La mondialisation rapproche les humains en même temps que la domination capitaliste aiguise les antagonismes, divise les exploités. L’affirmation de l’individu est l’enjeu d’un affrontement sur le sens du collectif ( éclaircir svp). Le renouvellement du monde du travail avec le doublement du nombre des femmes salariées depuis les années soixante et le développement du secteur des services, les nouveaux modes d’organisation du travail rendus possibles par les nouvelles technologies de l’information, l’explosion de la précarité, de la parcellisation, des emplois à temps partiels, la mise en concurrence exacerbée à l’échelle européenne et mondiale ont brouillé les repères anciens (lesquels ???) et conduit au recul des idées révolutionnaires.

 

Pourtant la domination du capitalisme mondialisé est le fait d’une de sa classe sociale, celle des grands capitalistes, (changement de formulation) qui a conscience d’elle-même, et qui exerce son pouvoir sur l’immense majorité par des choix politiques.

 

Face à elle, il ne s’agit donc pas de courir après la « conscience de classe » telle qu’elle s’exprimait dans la culture ouvrière d’antan. En donnant à la lutte des classes son contenu contemporain nous voulons aider à construire l’unité de toutes celles et ceux qui ont intérêt à s’émanciper des dominations actuelles, la conscience de leur intérêt (lesquels ???)  et statut social de classe communs à partir de leurs différences de situation – ouvriers, techniciens, employés ou cadres, femmes et hommes salariés de toutes catégories, précaires, intellectuels, travailleurs sans papiers, sans-emploi, paysans, étudiants, retraités –, de leurs engagements multiples, de l’affirmation de leurs aspirations à l’autonomie et à l’épanouissement individuel. Dans cette bataille, l’unité du salariat, qui représente en France 92% de la population active, est un enjeu d’importance et constitue une classe (il faut appeler un chat un chat en terme de lutte de classe) . La mise en concurrence généralisée des travailleurs crée des obstacles à cette unité, mais elle n’est pas la seule logique à l’œuvre. Parallèlement et en contradiction avec elle, se créent aussi progressivement les conditions objectives de l’émergence d’une nouvelle conscience de classe (préciser). Travailler au rapprochement (se rapprocher pour se rapprocher : NON) sur des mêmes perspectives de transformation sociale de ces salariés est un défi quand tant d’entre eux estiment, parfois pour le regretter, que leur avenir se construira non pas avec les autres, mais contre les autres ou tout au moins en se protégeant d’eux.

UN DÉBAT INDISPENSABLE SUR LES GRANDS AXES DE TRANSFORMATION SOCIALE. (lesquels ???)  

La réussite du changement passe par une confrontation d’idées et de projets, publique, permanente, exigeante, dans la population comme entre les forces sociales et politiques. La question des moyens, des ruptures auxquelles il faudra procéder pour parvenir à changer réellement la vie dans le monde tel qu’il est, des réformes structurantes auxquelles la gauche (La gauche n’est pas monolithique. Elle peut être de gauche comme social libérale : peut importe. Ce qui compte c’est le peuple, l’intervention populaire)  pour lesquels le peuple ne peut faire l’économie ne pourra se dérober est incontournable. Pour le rassemblement populaire majoritaire les forces de gauche, ne pas affronter ce débat, c’est l’impasse pour ses aspirations ; miner leur crédibilité, car c’est une question à résoudre que bute le changement.

Voilà pourquoi nous mettons en débat trois grands axes de transformation que nous jugeons nécessaire. Ces réformes sont à nos yeux des issues possibles aux immenses blocages du système actuel, des alternatives à ses logiques destructrices. Ce n’est donc pas une perspective lointaine que nous remettons à plus tard, encore moins un idéal inaccessible. Nous savons qu’une société ne se transforme pas d’un bloc. Nous voulons faire avancer des changements ici et maintenant.

Quels sont à nos yeux les trois grands axes de changement incontournables ?


Notre projet, c’est d’abord dans tous les domaines la promotion d’un nouveau mode de développement, qui soit tout à la fois durable, renouvelable sur le plan écologique et générateur de nouvelles conquêtes et solidarités sociales, d’épanouissement individuel et d’émancipation humaine ; démocratique et citoyen sur le plan politique, dans la gestion des villes comme des territoires, dans celle des lieux de production comme de consommation, d’études et de services.  

Cela suppose notamment de promouvoir (comment par la Pub, la génération spontanée ????) par les luttes des conquêtes se plaçant dans la perspective du mouvement communiste :

(Il manque un paragraphe qui mettent en valeur que dans les conquêts du quotidien se construit le dépassement du capitalisme le mouvement communiste)

- l’abolition tendancielle du salariat, l’effacement progressif de l’Etat, la réduction des forces militaires et répressives, l’ouverture du pays sur le Monde. Cela passe par le développement de la gratuité ou quasi gratuité (santé, transports, énergie, éducation, logement…) et celui de la réduction du temps de travail (32 heures, retraite à 60 ans et 55 ans, voir moins pour les travaux pénibles…). Cela impose l’autogestion à tous les niveaux avec une réforme constitutionnelle profonde (voir notre projet de VIème République). Cela doit conduire dans un premier temps à limiter l’armée à la seule mission de défense du territoire ou d’action sous l’égide de l’ONU démocratisée, pour tendre vers sa disparition et être remplacée par une force populaire de défense de la Nation. Les forces intérieure de police ne doivent plus avoir de mission de répression ou d’action contre les travailleurs en lutte, elles doivent être issues du peuple et travailler avec le peuple avec une priorité à la prévention et l’éducation.  Les sans-papiers doivent être régularisés, notre action internationale doit favoriser le développement économique, démocratique et culturel des pays sous-développés ou en voie de développement à travers des coopérations au service des peuples. 

-un véritable droit à la qualité de la vie, qui s’affirme dans un rapport plus accessible, plus équilibré, plus raisonnable, plus maîtrisé avec la nature ; dans la protection de grands biens communs de l’humanité comme l’eau ou l’énergie, (il en manque !!!) l’éducation, santé,  la culture… des dérives de la marchandisation ; dans un droit à la ville et à des territoires solidaires, qui englobe la qualité du logement, de l’urbanisme, de l’aménagement des territoires ruraux, des transports, des équipements scolaires, culturels, de santé, de loisirs, des espaces verts, la qualité de l’air, de l’eau ; dans une autre conception de la consommation, moins inégale, plus responsable socialement, moins soumise à la rentabilité ; dans une alimentation de qualité appuyée sur des agricultures respectueuses des territoires.

- un nouveau mode de production, avec de nouveaux pouvoirs pour les salariés, un nouveau type de croissance (et non la décroissance) qui repense les contenus de celle-ci : comment produire, en faveur de qui et pour répondre à quels besoins ? Une politique industrielle et énergétique qui, appuyée sur une grande politique publique de recherche qui pousse la recherche fondamentale sur tous les fronts de la connaissance, mettre l’innovation au service de productions nouvelles, utiles socialement, capables de relever les défis d’un développement écologique, plus économe en énergies et en ressources.

- une société de partage informationnel qui diffuse (grand vide sur la laïcité dans ce projet)  dans le cadre de la laïcité les savoirs et les cultures, favorise la diversité, l’échange, la mise en commun, libère les capacités créatrices des individus ; une société qui réhabilite la science et le progrès des connaissances en assurant sa maîtrise sociale effective.

- de nouvelles solidarités de progrès social, qui fassent reculer les inégalités, n’opposent ni les générations, ni les salariés entre eux, mais soient construites sur des droits, garantis pour tous, tout au long de la vie à l’emploi, à la formation, à de bons salaires, (tout au long de la vie c’est aussi la retraite – pourquoi la retraite ne serait pas une cessation d’activité professionnelle, le retraité demeurant à vie un salarié avec accès au C.E et certains droits des salariés ??? Il manque un chapitre sur la retraite qui développe ce concept) à la retraite, au logement, permettant par l’accès au savoir et à la culture le développement des capacités de chaque être humain.

-une conception du travail  débarrassée de ses aliénations, qui fasse reculer les précarités et les inégalités, favorise les créativités, reconnaisse les qualifications, où les travailleurs retrouvent du pouvoir sur la conception et la finalité du travail dans le cadre de l’autogestion.

-une protection sociale étendue à tous les âges de la vie, de la naissance au grand vieillissement, qui assume l’accès de tous aux progrès de la santé comme un choix de civilisation partagé ; une reconnaissance nouvelle des droits de la jeunesse à l’autonomie dans l’accès à la formation, au logement, à l’emploi, à la culture dès  la sortie du système éducatif secondaire.

-des financements nouveaux et élargis pour tous ces progrès sociaux qui mettent à contribution la masse croissante des capitaux et des revenus financiers et favorisent ainsi leur réorientation vers le développement humain, en utilisant autrement l’argent des profits, des fonds publics et du crédit.

-une maîtrise sociale et démocratique des marchés, comme outil essentiel d’un nouveau mode développement.

Cette nouvelle maîtrise publique des marchés, aujourd’hui dominés par le capitalisme financier, est une condition d’un mode de développement respectueux des droits sociaux et des défis écologiques. Cette maîtrise passe notamment :

-une autre gestion de la production et du marché des biens de consommation courante, donnant des droits de regard et des pouvoirs d’intervention aux salariés dans les entreprises et aux consommateurs dans la cité.

-une appropriation publique et sociale des biens communs de l’humanité et de production, une maîtrise publique du développement avec une conception étendue, renouvelée et démocratisée de pôles, de services et d’entreprises publics, de nouvelles formes d’appropriation sociale appuyées sur des droits et des financements nouveaux.

-un marché du travail où domine progressivement la sécurisation des parcours d’emploi et de formation, à l’opposé de la précarisation actuelle, allant progressivement vers un dépassement de l’exploitation et des aliénations du salariat actuel. 

-un développement économique qui s’appuie sur une augmentation très conséquente des salaires directes et indirects tirant les profits vers le travail et non le capital. Il faut inverser la tendance actuelle de transfert du PIB du travail vers le capital (10% ces dernières années) pour arriver à des niveaux insignifiant pour le capital. (Il ne suffit pas de taxer la spéculation, la taxe Tobin d’ailleurs est une solution réformiste. Il faut redistribuer les richesses à ceux qui les produisent pour tarir la source capitaliste dans le cadre du dépassement cu capitalisme et le mouvement communiste)

-une maîtrise publique et sociale des marchés financiers, du crédit et de la monnaie, avec notamment la création de pôles publics bancaires et de fonds d’investissements publics décentralisés, et une bataille acharnée pour réorienter l’action de la BCE.

 


 

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